Manager autrement, par la contribution

Vous vous rappelez d’Octave, peu satisfait de la productivité de son équipe ? Et d’Hector, devant réorganiser la sienne face à l’ajout de nouvelles missions et l’arrivée d’une nouvelle recrue ? Dans les deux cas, l’ingénierie relationnelle leur a permis d’avancer, de trouver des solutions. Mais elle leur a donné à réfléchir aussi, leur mode de management est-il adapté ?

Chacun de son côté, ils se sont penchés sur la question. Et ont trouvé des tas de réponses, et surtout des tas d’injonctions.

En tant que manager, vous devez être coach, vous devez être bienveillant (on a déjà vu ici les limites de la bienveillance), vous devez repérer les signaux faibles de mal-être chez vos collaborateurs, vous devez… N’en jetez plus ! Nulle part d’ailleurs il n’est fait mention de l’état d’esprit du manager en lui-même, comment faire pour lui ou elle aille bien.

Finalement, Hector et Octave, qui ne se connaissent pas, en ont parlé à leur médiateur, et celui-ci leur a proposé un entretien croisé. Ils ont pu constater que leurs situations avaient de nombreux points communs, en particulier le fait que le projet sur lequel ils ont travaillé était un projet d’abord relationnel. C’est-à-dire que la qualité des relations entre les membres de leur équipe (dont eux-mêmes !) était la clé de la réussite. Ils ont aussi noté que :

  • Cette qualité des relations passe par l’entente, la création d’un espace dans lequel toute personne se sentira libre d’exprimer son point de vue, et ainsi de contribuer au projet relationnel ;
  • Dans ce contexte, le rôle du manager est de créer ces conditions qui permettront à tous de s’impliquer, lui y compris ;
  • Cette posture du manager est bénéfique à la motivation des collaborateurs: se sentant reconnus, ils ont plus envie de s’impliquer ; et à leur bien-être au travail.

Pour cela, il leur faut apprendre à avoir une posture d’altérité, d’accueil des collaborateurs pour ce qu’ils sont, sans jugement ni interprétation. Il leur faut reconnaitre le sentiment de légitimité de point de vue de chaque personne, sa bonne intention centrée sur elle-même, sa maladresse. Et au fond, cela ne leur semble pas si compliqué que cela. Juste un peu d’apprentissage pour révéler leur propre potentiel de qualité relationnelle.

Les voilà donc partis pour une formation avec le médiateur, et pourquoi pas en commun, pour échanger sur leurs réussites et leurs échecs ?

Vous aussi, vous pouvez faire appel à un médiateur professionnel pour résoudre des situations professionnelles concernant l’organisation ou le mode de fonctionnement de vos équipes, contactez-moi

3 Comments

  1. […] face à son équipe. Et face à ses pairs également ! Nous avons évoqué ici la semaine dernière le management contributif, qui vise à construire l’entente au sein d’une équipe, en adoptant la posture de […]

  2. […] il se rappelle de son travail avec un médiateur professionnel, sur l’altérité et sur le management contributif. Il replace donc les choses à leur place : c’est à Kiara que ça arrive, pas à lui. Mais […]

  3. […] première consiste à former le manager de cette équipe au management contributif. Il a déjà été évoqué sur ce blog. Le manager écoutera les personnes en altérité, reconnaissant la légitimité de leur point de […]

Comments are closed.