en  finir avec le management intergénérationnel

A l’occasion d’un projet enthousiasmant, j’ai travaillé avec des personnes bien plus jeunes que moi. Pour tout dire, certaines avaient l’âge de mes enfants.  J’en ai gardé un excellent souvenir !

Notre relation professionnelle a été basée sur l’échange:

hormis le fait qu’ils couvraient un domaine d’expertise qui n’était pas le mien, ils m’ont apporté des connaissances que je n’avais pas, dans le domaine des outils de gestion de projet comme dans des domaines très techniques comme le fonctionnement des lidars; et j’ai eu l’opportunité de leur apporter mon expérience sur la façon d’aborder certains sujets et sur mon propre domaine d’expertise.

Je me suis sentie enrichie par cet accompagnement mutuel ! De plus, j’ai constaté de leur part la même envie que moi que je projet avance, aboutisse.

Et puis j’ai découvert… la classification des générations: boomers, X, Y, Z. J’ai lu dessus, j’ai réfléchi, car j’avais du mal à faire miennes les conclusions de ces ouvrages.

Enfin sont venus quelques articles dissonants, comme celui mis en lien ici, qui propose des conclusions passionnantes : la classification en générations n’a aucune base scientifique, et ce qui compte pour être bien dans son travail sont les trois composantes indépendantes de l’âge, l’autonomie, la compétence, l’appartenance.

J’ai envie d’ajouter une réflexion toute personnelle: dans une équipe, il y a forcément des gens différents. Par leur éducation, leur histoire familiale, leurs origines, leurs valeurs par exemple. Ou encore leur religion, leur handicap éventuel, leur orientation sexuelle. Et enfin l’âge et les attentes liées à cela. Tout manager doit donc simplement savoir que ces différences existent, et en tenir compte dans son management: faire ne sorte que chacun se sente en mesure de s’exprimer librement sur ses besoins et ses attentes, et prendre ses décisions en tenant compte de cela. Ce qui d’ailleurs n’implique pas de tout satisfaire. Bref, un début de management contributif, comme le propose l’ingénierie relationnelle.

Et si la semaine prochaine je vous parlais un peu de ce management contributif ?

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