Je perds mon temps !

Il y 3 semaines, j’évoquais un DG qui se demandait s’il n’y avait que dans son entreprise que les relations étaient difficiles, ce qui montrait qu’en réalité, les dirigeants ont du mal à parler à d’autres dirigeants de ce type de situation.

Aujourd’hui je voudrais vous parler de ce dirigeant qui me confiait son épuisement. Parmi les cadres qui lui étaient directement rattachés, plusieurs avaient des relations très tendues. La régulation entre eux était devenue presque impossible, ils étaient au bord du conflit.

La conséquence directe ? Bon nombre de décisions qui auraient pu être prises directement par les cadres devaient passer par le boss. Il devait sans cesse arbitrer, raisonner les uns et les autres, s’impliquer dans des sujets qui n’étaient pas les siens.

Il en avait vraiment assez et le disait ouvertement. Enfin, il le disait ouvertement à une médiateure professionnelle, peut-être aurait-il eu du mal à le dire à un ami lui-même dirigeant d’entreprise.

Son entreprise était en croissance, des décisions stratégiques devaient être prises, certaines déjà prises devaient être appliquées, et il avait le sentiment de perdre son temps à s’occuper des cadres en question, ou plutôt de mal employer son temps. De prendre le risque d’échouer dans les évolutions souhaitées, ce qui aurait pu mettre la société en danger.

Il avait donc choisit d’avoir recours à une intervention en Qualité Relationnelle au Travail, pour préserver sa santé physique et mentale, pour pouvoir se concentrer sur l’avenir de son entreprise et aussi parce que… il avait besoin pour cela d’une spécialiste du sujet, ce qu’il n’était pas !

Des entretiens avec les personnes concernées, individuellement puis deux à deux, et des études du profil de communication SIC®, ont permis de retrouver des modes relationnels satisfaisants.

Quand vous lisez des études qui vous parlent de la santé mentale des salariés, pensez que cela concerne tous les salariés, quelle que soit leur position dans l’échelle hiérarchique ! Ainsi, l’étude du cabinet Qualisocial montre que un salarié sur deux estime ne se considère pas en bonne santé mentale. Et celle de l’Observatoire du Coût des Conflits au Travail que 2/.3 des salariés passent 3 heures par semaine à gérer des conflits. Dans le cas de mon interlocuteur, il est raisonnable de penser que cela lui prenait plus de temps que cela.

Si vous êtes dirigeant, n’oubliez pas que vous avez le droit de prendre soin de vous, d’éviter de dégrader votre propre santé mentale. Le recours à un tiers neutre, indépendant et impartial, le médiateur professionnel, est une façon de se préserver dans une situation de tension relationnelle.

Si vous souhaitez en savoir plus, ou évoquer une difficulté que vous rencontrez, contactez-moi !